Le divorce constitue l’une des difficiles étapes de la vie. Souvent perçu comme un échec, il engendre de la tension, et peut être psychologiquement une épreuve compliquée à gérer. Afin de réduire le stress généré par cette procédure, de nombreux couples souhaitent procéder en optant pour le divorce à l’amiable.
Le divorce par consentement mutuel est devenu en quelques années la manière de divorcer la plus commune pour la plupart des couples. Sa facilité, sa rapidité et son coût en ont fait le choix privilégié lorsque les deux conjoints sont d’accord sur le principe même de la séparation et du divorce.
Le rôle des avocats dans un divorce à l’amiable va donc être d’accompagner les conjoints durant toute la procédure afin de cadrer, conseiller, s’assurer que son client n’est pas lésé, finaliser un accord, et clôturer le dossier.
La loi de modernisation appliquée depuis le 1er janvier 2017 a permis une grande simplification de la procédure de divorce à l’amiable en permettant à la procédure de se priver d’un passage devant le juge aux affaires familiales. Ce point est fondamental car permet une déjudiciarisation de la procédure et donc d’un allègement des délais de traitement du divorce par consentement mutuel.
Il existe en effet deux grands cas de divorce : le divorces par contentieux, incluant les divorces par acceptation du principe de la rupture de mariage, le divorce par altération définitive du lien conjugal, le divorce pour faute, et le divorce sans contentieux c’est-à-dire le divorce par consentement mutuel, également connu sous le nom de divorce à l’amiable.
La procédure de divorce par consentement mutuel, si elle ne nécessite plus l’intervention d’un juge aux affaires familiales, ne dispense nullement de l’accompagnement juridique et des conseils d’un avocat.
Afin de mener à bien cette démarche, plusieurs éléments sont à prendre à compte et si certaines étapes sont facultatives, d’autres sont en revanche indispensables.